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 Prévention du syndrome de la vache couchée

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KLIM

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مُساهمةموضوع: Prévention du syndrome de la vache couchée   Prévention du syndrome de la vache couchée Icon-new-badge15/6/2011, 01:16

Prévention du syndrome de la vache couchée








Prévention du syndrome de la vache couchée

Quatre-vingt pour cent des
animaux qui arrivent à l'abattoir en position couchée sont des vaches
laitières, et plusieurs de ces cas pourraient être évités. Souvent,
c'est à la suite du vêlage que la vache manifeste des difficultés à se
lever

Cette fiche décrit le syndrome de la vache couchée, les causes les plus courantes et les moyens de prévention


Introduction
Selon les producteurs et les
vétérinaires, une vache qui est incapable de se lever pendant une
certaine période souffre du syndrome de la vache couchée. Dans la
plupart des cas, ce trouble tient aux complications générées par une
maladie primaire (p. ex., la fièvre vitulaire ou la mammite) ou la mise
bas, ou encore aux blessures que la vache a pu subir en tombant sur un
plancher glissant. On attribue aussi la cause du syndrome à un manque au
plan du confort, de l'hygiène ou de l'adhérence au plancher ou au sol
au moment du vêlage

Lorsqu'une vache reste couchée par impotence durant trois ou quatre
heures, la circulation sanguine dans les pattes postérieures est
entravée, ce qui risque d'y entraîner la nécrose musculaire,
c'est-à-dire la mort des tissus musculaires. Cet état est très difficile
à améliorer. Malgré les soins intensifs prodigués par l'éleveur et le
vétérinaire, la vache affectée peut se casser une patte en essayant de
se lever, ou même mourir. S'il y a des complications, il est parfois
nécessaire de l'éliminer ou de l'expédier à l'abattoir - il faut
absolument respecter la période de retrait des médicaments utilisés au
cours du traitement

Il est préférable de prévenir le syndrome de la vache couchée plutôt que
d'assumer la perte des revenus de lait, celle de la valeur génétique de
l'animal et les frais vétérinaires associés à ce problème. De plus, la
prévention évitera à la vache les souffrances et le stress qu'on
attribue à cette maladie


Fièvre vitulaire
La fièvre vitulaire est un
trouble qui affecte les vaches âgées (à compter du troisième vêlage). Au
moment de la mise bas, alors que le pis se remplit de colostrum, les
besoins en calcium augmentent énormément et de façon brusque. Le calcium
est un élément d'importance pour le fonctionnement des muscles. Par
conséquent, lorsque la teneur en calcium du sang est basse, les muscles
des pattes faiblissent et la vache est incapable de se tenir debout ou
de se lever. Bien que la plupart des vaches réagissent bien aux apports
de calcium, certaines n'en tirent aucun avantage. Les vaches aux prises
avec la fièvre vitulaire sont plus vulnérables à la mammite et aux
blessures


Prévention de la fièvre vitulaire
Pour échapper à la fièvre
vitulaire, la vache tarie doit recevoir à tous les jours, des quantités
adéquates de minéraux et de vitamines, par le biais d'un régime
alimentaire correctement équilibré. La formulation de la ration doit
tenir compte de l'analyse nutritionnelle des aliments fourragers. De
plus, il ne faut pas oublier que les vaches âgées doivent puiser dans
leurs réserves de calcium emmagasinées dans les os. Il faut de 14 à 21
jours pour stimuler la mobilisation du calcium osseux dans le système
sanguin. Par conséquent, le programme de stimulation chez la vache tarie
doit être initié au moins deux semaines avant le vêlage

On peut stimuler la mobilisation du calcium osseux dans le système
sanguin en limitant la consommation de calcium à un maximum de 100
grammes par jour (70 grammes par jour pour les races de petite taille).
En général, la ration alimentaire qui vise à satisfaire cette exigence
est constituée d'ensilage de maïs, de foin de graminées et d'une
quantité de grains variant de 4 à 5 kg

Cependant, les éleveurs qui disposent uniquement de foin à hautes
teneurs en calcium et en potassium, peuvent difficilement restreindre la
consommation de calcium. Dans ces circonstances, il est conseillé de
consulter un nutritionniste ou un vétérinaire sur l'emploi d'un
complément de sels anioniques, 2 à 3 semaines avant le vêlage. Les sels
anioniques ont pour effet d'amener dans le sang le calcium et la
phosphore qui sont emmagasinés dans les os et les intestins, rendant ces
minéraux disponibles pour la production de lait au moment du vêlage


Mammite
E. coli et Klebsiella sont deux
genres de bactéries pathogènes qu'on trouve dans le fumier et la
litière. Ces bactéries peuvent causer des mammites très graves. Les
toxines qu'elles produisent rendent la vache laitière très malade et
extrêmement faible. Règle générale, l'animal s'affaisse et est incapable
de se relever


Prévention de la mammite
Traiter la vache à la fin de la période sèche, en injectant un antibiotique à action prolongée dans chacun des quartiers du pis
Nettoyer, désinfecter et sécher adéquatement les trayons avant de
procéder à la traite. Cette mesure vise à prévenir la contamination
microbienne et assure également un bon contact entre les trayons et les
manchons du gobelet trayeur pour en éviter tout glissement
Tremper les trayons immédiatement après la traite dans une solution antiseptique approuvée
Veiller au bon fonctionnement du matériel de traite par un entretien continu
Identifier les vaches qui présentent des quartiers infectés, afin de les
séparer du troupeau en vue d'un traitement ou de la réforme
Fournir aux vaches taries et en lactation, des logettes propres, confortables et pourvues d'une bonne couche litière


Boiterie
La boiterie peut être due à une
infection, à une carence alimentaire en fibres ou à une blessure faite à
un nerf au moment du vêlage. La vache chez qui la boiterie persiste
malgré les traitements peut rester couchée durant des périodes de plus
en plus longues. Bien souvent, ces vaches nécessitent des soins et des
traitements de longue durée. Dans le cas où elles doivent être expédiées
à l'abattoir, il faut prolonger la période de retrait des médicaments.
Au cours de la période de traitement ou de retrait, certains bovins
manifestent le syndrome de la vache couchée. Diagnostic et traitement
précoces sont donc le meilleur moyen de prévenir ce type d'immobilisme.
La réforme de l'animal doit être envisagée lorsque les risques qu'il
devienne impotent sont accrus en raison d'un pronostic de traitement ou
de retrait prolongés. En d'autres mots, il est préférable d'expédier
l'animal lorsqu'il est encore capable de marcher


Prévention de la boiterie
Voici des mesures permettant de prévenir les troubles de boiterie :

Sélectionner les sujets reproducteurs, en tenant compte de la robustesse des pieds et des pattes
Servir aux vaches des rations dont la teneur en fibres est suffisante
Répartir la ration de grain en au moins trois repas par jour pour écarter le risque de fourbure
Aménager la cour, les couloirs et les pâturages de manière à éliminer
les zones humides et boueuses, afin d'empêcher la prolifération des
infections
Faire la taille des onglons au moins une fois par année
Écarter les risques de blessures au système nerveux au moment
du vêlage, en faisant preuve de jugement, en utilisant correctement et
soigneusement la vêleuse et en diagnostiquant à temps le besoin d'une
césarienne


Blessures
Certaines étables laitières ont
des caractéristiques qui prédisposent les bovins aux blessures. Toute
blessure grave peut à la longue empêcher la vache de se lever. Planchers
glissants, béton endommagé, entrées étroites, obstacles à franchir et
virages à angles de 90o et 180o sont autant de situations à éviter car
elles peuvent causer des blessures graves au troupeau. Les cloisons qui
atteignent l'extrémité postérieure de la logette causent souvent des
blessures aux os de la hanche lorsque la vache se couche. La vache,
qu'elle soit attachée ou non, peut également subir des blessures, si la
logette n'est pas suffisamment longue pour lui permettre de se lever
avec un mouvement vers l'avant. Des problèmes similaires peuvent être
causés lorsque les barres de blocage sont situées à moins de 170 cm (66
po) de l'extrémité postérieure de la logette et lorsque la hauteur à
partir de la plate-forme est inférieure à 110 cm (43 po). La parcimonie
dans l'utilisation de la litière prive les vaches de périodes de repos
dans leurs logettes; ces vaches restent plus longtemps debout et leurs
pieds sont donc habituellement meurtris

Même si les étables ont été construites de façon sécuritaire pour les
vaches, certaines parties peuvent aujourd'hui présenter un danger. C'est
le cas des surfaces en béton qui sont devenues très lisses avec les
années. De nos jours, les animaux sont plus gros que par le passé et,
par conséquent, les installations construites pour héberger des vaches
de taille plus petite ne conviennent plus à la réalité


Prévention des blessures
Le plancher des logettes, des
salles de traite et des couloirs, ainsi que le sol des chemins d'accès
et des cours d'étable doivent porter fermement les pieds de la vache. Un
plancher antidérapant est primordial si l'on veut éviter que les
animaux tombent et subissent des fractures, des blessures ou
l'écartement des pattes postérieures. Pour répondre aux normes de
l'industrie, les planchers de béton dans les installations laitières
doivent être striés de rainures à tous les 8-10 cm , lesquelles ont une
profondeur de 1 cm et une largeur de 2,5-4 cm
Les rainures doivent être striées dans le même sens que le déplacement
des vaches. Dans les endroits où la circulation est plus dense, on
recommande des rainures en forme de losange
Les logettes doivent être confortables, pourvues d'une couche de litière
assez épaisse, et leur dimension doit être suffisamment grande pour
permettre à l'animal de se coucher et de se lever sans devoir faire des
mouvements dangereux pour les genoux, les jarrets ou les boulets


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Figure 1. Exemple d'un enclos de maternité ayant suffisamment de litière

Résumé
Les pratiques suivantes sont de bons moyens de prévenir le syndrome de la vache couchée :

Restreindre la consommation de calcium ou servir des sels anioniques
vers la fin de la période sèche, suivant les recommandations du
nutritionniste ou du vétérinaire
Placer toutes les vaches et les génisses dans une case ou un enclos de
maternité propre et confortable, à partir des 2-3 jours précédant la
mise bas jusqu'à 2 jours après
Réduire le risque de mammite grâce aux traitements pour vaches taries et à la préparation adéquate des animaux en prélactation
Fournir à toutes les vaches des logettes confortables et pourvues d'une couche suffisante de litière
S'assurer que les planchers sont antidérapants
Diagnostiquer et pronostiquer le plus rapidement possible les animaux
malades ou boiteux, c'est-à-dire avant qu'ils ne soient atteints du
syndrome de la vache couchée


Bonne Lecture

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theredrose

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مُساهمةموضوع: رد: Prévention du syndrome de la vache couchée   Prévention du syndrome de la vache couchée Icon-new-badge15/6/2011, 05:41

يسلمو يا احلى كلام
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KLIM

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مُساهمةموضوع: رد: Prévention du syndrome de la vache couchée   Prévention du syndrome de la vache couchée Icon-new-badge10/7/2011, 02:12

الوقاية من متلازمة داونر البقر
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